CHRONIQUES DU TEMPS PASSE

LA CORSE ET SES DRAMES

( Catastrophes naturelles, humaines, maritimes, aériennes, accidents,  faits divers ... )

 

   

1348

 

 

Cette année là, selon Pietro Cirneo, la peste noire apportée d’Orient par un bâtiment génois, touche la Sardaigne et la Corse.

L'épidémie va enlever à  la Corse plus d'un tiers de ses habitants.

 

 

1523, 1525, 1528, 1530

 

 

La peste apparaît en 1523 dans le Fiumorbu. En 1525, elle touche Bastia au printemps et se réduit après l’été. Elle proviendrait d’un transport de tissus de lin venu de Rapallo en Ligurie. La peste réapparaît en 1526 dans le Cap Corse et touche toute l’île en 1528. Elle tue cinq-sixièmes de la population de Bonifacio et deux-tiers de celle de Calvi, selon les officiers génois. En 1530, elle arrive dans le village de Vescovato.

 

1804

 

11 août

En fin d'après midi, une petite embarcation à voile sur laquelle ont pris place une quinzaine de journaliers, en majorité des jeunes filles, rentre sur Ajaccio. Elle vient de passer la pointe de Porticcio lorsqu'un fort coup de vent la retourne et la projette contre les rochers. Au prix d'efforts surhumains, l'équipage parvient cependant à redresse la gondole et à sauver trois de leurs compagnes mais tous les autre passagers sont portés disparus. Tard dans la soirée la mer rendra les corps de huit  victimes dont la plus jeune à 11 ans et la plus âgée, 26 ans. Toutes habitaient la vieille ville.

 

1816

 

23 mai

Sur la côte Africaine, dans la rade de Bône, une cinquantaine de gondoles sont détruites et une vingtaine de marins corailleurs Ajacciens sont tués au cours d'un affrontement avec les habitants du lieu. Le drame n'est connu à Ajaccio que le 4 juin. Au deuil des familles s'ajoute un véritable désastre financier car le quelques vingt cinq armateurs qui avaient fait les frais de l'expédition ne reçurent aucune compensation. L'aventure du corail était sur le point de se terminer.

Quatorze ans plus tard, le 27 mai 1830, dans le Journal du département de la Corse on peut lire : " On  veut rappeler à Son Altesse Royale l'horrible violation du droit des gens et les rapines commises à main armée par les troupes et les bandes féroces du dey d'Alger, le 23 mai 1816, dans le port de la ville de Bône.

Cinquante-six gondoles d’Ajaccio y furent assaillies sans égards pour le pavillon blanc qui flottait sur les mâts de toutes, et qui fut arboré avec empressement pour apaiser la fureur de ces barbares, à la vue de ce signe respecté des nations. Les soldats du dey ne furent pas arrêtées à la vue du drapeau français : après avoir attaqué les barques des autres nations, qui s'étaient rendues comme les nôtres dans ce port pour ta pèche du corail, ils attaquèrent les nôtres avec la même fureur et le dommage fut extrême. Quatorze hommes furent tués, cinquante blessés ; plus d’un million de francs furent perdus pour l’armement de ces gondoles. Ce sont là pour les habitants d’Ajaccio des souvenirs affreux, et ils conservent la mémoire de cette cruelle journée qui leur a coûté de l’or et du sang Une espérance fondée leur reste ; ils la basent sur cette expédition glorieuse et patriotique qui va venger de si longs et si cruels affronts. ils espèrent que les dépouilles du chef barbare, d’une soldatesque plus barbare encore, seront abondantes et riches, et qu’une partie de l’or ennemi pourra être appliquée à les indemniser des pertes et dommages qu’ils ont si cruellement éprouvés".

 

1818

 

4 septembre

A Bastia, en début de matinée dans le quartier de Terra Vecchia sur le vieux port, un immeuble vétuste de cinq étages tout proche de A Caletta s'effondre comme un château de cartes en précipitant dans le vide ses habitants. Au milieu des décombres, on dégage de nombreuses victimes.

 

1819

 

12 juillet

Chjara Maria Pietri, née à San Fiurenzu en 1789, est à peine âgée de 30 ans lorsqu'elle assassine, avec la complicité de son amant Pierre Andreani, 27 ans, domicilié à Barbaghju, son époux Charles Berlandi dont on a retrouvé le corps criblé de balles. Après deux semaines de procès, les deux complices seront condamnés à la peine de mort et exécutés à 5h30 sur l'échafaud installé place Saint Nicolas à Batia. Chiara Maria Pietri sera la dernière femme à être décapitée en Corse.

 

1821

 

8 Janvier

A Ajaccio, lors d'une cérémonie de fiançailles, au deuxième étage d'un immeuble, le sol d'une partie de l'appartement de la famille Pietrapiana s'effondre causant la mort de cinq personnes et faisant une trentaine de blessés.

 

Mars

A Olivese (corse du sud), une épidémie de fièvre gastrique touche la population.19 personnes de tous âges succombent à cette intoxication alimentaire.

 

1828

1er Janvier

A Pietra-di-Verde, un plancher s'écroule pendant la cérémonie du « vocero» sur la mort d'une vieille femme. On compte 5 morts et 120 blessés.

Dans le même numéro du journal du département de la Corse daté du 12 janvier 1828 qui relate ce fait-divers, on peut lire également le récit détaillé de la poursuite, par les forces de gendarmerie et les voltigeurs, du bandit contumax Finaltiero Leandri, à San Gavino d'Ampugnani. Après un combat qui dura quatorze heures et entraîna la mort de deux gendarmes, le bandit fut découvert, le crâne fracassé, dans la cave de la maison assiégée.

 

1836

 

Août

Une épidémie de variole (U Vaghjolu) atteint 665 personnes de la région de Bastia et fait plus de 200 victimes.

 

 

1847

 

19/20 octobre

Le Bonaparte (premier navire vapeur à hélice et coque en acier, lancé en méditerranée le 17 janvier 1847), appartenant à la compagnie Valery sombre dans la nuit du 19 au 20 octobre entre le Cap Corse et l'île de Capraïa lors de sa traversée de Bastia à Livourne après avoir été éperonné par le Comte de Paris (du même armateur) effectuant la traversée en sens contraire.

Les 18 hommes d'équipage ainsi que les 28 passagers sont récupérés par le Comte de Paris mais trois passagers périssent noyés.

 

1854

Novembre

Après 1832, un autre épisode de Choléra touche la France entière. L'épidémie traverse la Corse en rentrant par les ports de Bastia et de Bonifacio. Le 18, on dénombrait 199 décès dont 123 à Bonifacio et 51 à Bastia. En 1855, l’épidémie s’intensifie, notamment dans l’arrondissement de Bastia où 141 décès sont enregistrés. L’année suivante, elle décline pour disparaître enfin de l’île.

 

1855

 

14-15 février

Ce 14 février, La Sémillante, frégate de la marine Impériale quitte l'arsenal de Toulon à destination de la Crimée pour apporter aux troupes françaises des vivres, des renforts en troupes et en matériel pour faire la guerre à la Russie.

Prise dans une violente tempête au large des îles Lavezzi, en essayant de passer par les bouches de Bonifacio, la Sémillante est jetée sur les récifs et coule, entraînant la mort de 702 personnes (394 militaires et 308 hommes d'équipage). 592 corps furent recueillis, un seul fut identifiable, celui du Commandant Jugan, grâce à ses insignes et à la difformité de l’un de ses pieds.

Cette tragédie reste à ce jour la plus grande catastrophe qui ait eu lieu en Méditerranée.

 

1860

 

22/23 février

Dans la nuit du 22 au 23 février, La Louise (construite en 1855), navire à vapeur de la compagnie Valery, en provenance de Livourne, coule dans le port de Bastia après avoir été drossé contre les rochers par une forte houle. 44 personnes, dont une troupe de comédiens Italiens venus en représentation, périssent dans le naufrage.

Un monument du souvenir fut érigé dans le cimetière de Bastia mais en septembre 1943 le cimetière fut bombardé par l'armée allemande et la stèle de La Louise ne fut pas épargnée. Depuis, plus rien ne rappelle le souvenir de cette triste tragédie hormis des vestiges de l'épave qui repose par 17 mètres de fond à la verticale du phare rouge du vieux port.

 

1869

 

16/17 février

Dans la nuit du 16 au 17 février vers deux heures du matin, le vapeur Pierre Bonaparte de la compagnie Valery, parti la veille de Bastia à destination de Marseille navigue dans un épais brouillard au large du Cap Camarat lorsqu'il est soudain éperonné par l'aviso "Latouche-Trévilles" qui fait route vers Istanbul via Toulon et Nice. Eventré en plein milieu, le "Pierre Bonaparte" est englouti en quelques instants entrainant vers les abîmes une quinzaine de passagers surpris dans leur sommeil. Malgré l'état de la mer, l'aviso réussi cependant à porter secours à quelques passagers.

 

07 mai

Le Général Abbatucci, navire de la compagnie Valery, en provenance de Marseille et à destination de Bastia, sombre au large de Calvi après être entré en collision avec le voilier Norvégien Edouard Hwidt qui naviguait tous feux éteints et qui prend la fuite sans porter secours aux victimes. 54 personnes périssent noyées. Les quelques rescapés sont recueillis par le trois mats Embla.

L'épave, localisée le 19 mai 1996, a permis de remonter un grand nombre d'objets qui ont donné lieu à une vente aux enchères chez Christies.

 

du 20 au 23 octobre

Des pluies torrentielles s'abattent sur la Corse pendant 3 jours sans discontinuer. Dans la région de Calvi, tous les cours d'eau et affluents torrentiels des vallées du Reginu, du Fiume-seccu et de la Figarella sont en crue. De nombreuses voies de communications subissent d'importants dégâts. Sur la Figarella et le Fiume Seccu 2 ponts sont emportés, 2 routes entre Calvi et le reste de l'île sont fortement endommagées et la route qui conduit à Ponte-Leccia a disparu sur plus de 9 km. A Calenzana, 14 maisons sont emportées, à Calvi, 3 maisons sont détruites, 3 à Lumio et 1 à Muro. 5 personnes sont ensevelies et trois autres sont emportées par les eaux.

 

1886

 

14 avril

A Ajaccio, le 14 avril 1886 en fin de journée, un bâtiment de 6 étages s’effondre au 24, rue Fesch tuant 13 personnes. Le bilan aurait pu être plus lourd encore . En effet, au rez-de-chaussée se trouvait une fabrique de cigares que le employés venaient de quitter après leur travail.

Au cimetière marin des Sanguinaires, la ville d'Ajaccio à fait ériger une stèle rappelant les noms des victimes de cette catastrophe.

 

octobre-novembre

La Castagniccia, la plaine orientale et la région bastiaise connaissent en quelques jours une succession d'épisodes orageux violents et causent la mort de 6 personnes.

Le Fango, le Tavignano, l'Alesani, le Bevinco débordent. Des éboulements se produises dans la région Bastiaise. Dans la plaine du Fango où l'eau est montée de 4 mètres, le bétail est emporté et de nombreuses récoltes sont perdues. Des éboulements se produisent à Bastia. A Aléria le pont du Tavignano est détruit. Près de Serragiu un ponceau s'effondre. D'énormes coulées de boue se produisent à Silvareccio. Au pont de Bevinco le train déraille provoquant la mort d'un ouvrier. On signale de nombreux et importants dégâts en Castagniccia et Casinca.

 

1887

 

17 avril

Le 17 avril 1887 un steamer anglais "Le Tasmania" navire de la célèbre compagnie anglaise "Peninsular and Oriental Line", venant de Bombay et faisant route vers Londres, après avoir doublé le phare de Pertusatu, éperonne à 4h04 les écueils des Moines, au large de Roccapina et s'échoue sur des récifs. Grâce à la rapidité des secours et malgré une forte houle, 144 passagers et 155 membres d’équipage sont sauvés, recueillis par des bergers ou réussissant à accoster sur la plage de Roccapina. Cependant, 35 personnes, dont le capitaine du navire, périssent dans le naufrage.

 

1888

 

31 décembre

Le Golo et le Tavignano connaissent un épisode torrentiel extraordinaire semant la destruction dans toute la région de Corte. Au hameau de Santa Régina la situation est dramatique. Les eaux provoquent d’importants éboulements rocheux qui obstruent la vallée du Golo et créent une retenue artificielle élevant subitement les eaux du fleuve d’une vingtaine de mètres. Le torrent devenu immense quitte son lit et en creuse un autre sur huit mètres de profondeur. Routes et jardins disparaissent sous les eaux.

Dans la nuit du 31 décembre 1888, vers 3h30, d’immenses blocs de rocher se détachent de plusieurs points de la crête de Mela qui domine le petit hameau de Santa Regina, au cœur de la Scala et roulent sur la pente de la montagne jusqu’au lit du Golo en provoquant un gigantesque éboulement. Une quarantaine de personnes habitent cet ensemble de trois maisons dont une maison cantonnière qui vient d’être construite pour y loger les employés des Ponts et Chaussées chargés d’entretenir la partie de la route qui a déjà été construite. Les maisons Grimaldi et Mestracci sont en partie détruites par la violence des flots, tandis que plus haut, la maison Cantonnière qui abritait cette nuit-là onze personnes, est emportée par une lame et projetée contre la falaise. Des onze personnes ensevelie sous un torrent de pierres et de boue, on n’en retrouva que quatre. Plusieurs victimes portaient des noms fréquents dans le Niolu : Toussaint Luciani, Jean-César Simeoni et sa fille, Marie, Antoine-Joseph Simeoni, de Lozzi, et Don Joseph Albertini de Loretu. Deux voyageurs qui avaient trouvé refuge dans la maison cantonnière furent aussi parmi les victimes. A l'entrée du hameau, au dessus de la route, une stèle qu'on ne remarque presque pas, rappelle le drame.

Voir par ailleurs sur ce site : Drame dans la Scala di Santa Regina.

 

1892

 

12 février

Le Jean-Mathieu naviguant sous pavillon de la compagnie Morelli fait naufrage à quelques encablures de la Girolata, face à la pointe Punta Rossa. Il vient de partir d’Ajaccio avec un chargement de bois à destination de Marseille et se trouve en face du golfe de Porto quand une voie d’eau se déclare. Le capitaine du navire en difficulté, ne parvenant pas à étancher la voie d’eau, dirige son bateau au plus près de la côte, de façon à faciliter l’évacuation de l’équipage, avant que le Jean-Mathieu disparaisse sous les eaux. L’équipage au complet peut alors regagner le rivage dans les canots de sauvetage, sain et sauf.

 

9 novembre

Ce jour là, le massif de Bavella, les Forche d’Asinao et le bassin du Tavignano reçoivent un véritable déluge. Le niveau de la Solenzara, du Cavu et de I’Oso monte en quelques heures et plusieurs ponts sont emportés. Dans le Sartenais, le niveau du Rizzanese et du Fiumiciccoli s’élève de quatre à cinq mètres. De nombreux ponts séculaires sont détruits.

 

1893

 

21 janvier

Vers 4h du matin, venant de Bastia, "L'Evénement" (ex-navire de la société Corse Morelli), paquebot de la société Fraissinet, assurant le transport des passagers et le service postal entre Bastia-Bonifacio-Propriano-Ajaccio, se brise sur les écueils dans le détroit de Bonifacio. Malgré une voie d’eau très importante le navire mit du temps à couler et les quelques passagers à bord, ainsi que le 22 membres de l''équipage, purent parvenir à se sauver et à rejoindre la terre ferme sur l'île Lavezzi et à Cala-Longa. Une grande partie de la cargaison put aussi être récupérée.

 

1900

 

25 janvier

L'Ajaccio, navire de la compagnie Fraissinet, en provenance de Calvi, sombre en pleine tempête dans le port de Marseille. Les passagers et les membres de l'équipage sont rapidement secourus et aucune victime n'est à déplorer.

 

 

A Bastia, au cours de l'année 1900, une épidémie de variole fait 104 morts. La vaccination est obligatoire et gratuite. Les personnes qui s'y soustraient sont déférées à la Justice.

 

1903

 

07 juin

Par beau temps, à la sortie du port de Marseille, Le Liban, navire de la compagnie Fraissinet construit en 1882, faisant route vers Bastia et L'Insulaire (de la même compagnie), revenant de Toulon, s'éperonnent. Une erreur humaine semble être à l'origine de cette catastrophe qui a entraîné la mort de 150 passagers. Le Liban fini par sombrer tandis que L'Insulaire parvient à regagner le port.

 

1917

 

28 février

Le Cassini, aviso-torpilleur d'escadre de la Marine nationale française est mis en service en 1895. Converti en mouilleur de mines en 1912, il  est affecté pendant la guerre de 1914-1918 au service des patrouilles de la Méditerranée. Le 28 février 1917 vers 1h15 du matin, alors qu'il mouille des mines dans le détroit de Bonifacio, il saute sur la mine marine d'un U-Boot et sombre rapidement entraînant avec lui par le fond,106 personne sur les 141 membres d'équipage. Une plaque érigée près de Bonifacio témoigne de cette tragédie.

 

1918

 

15/16 août

Dans la nuit du 15 au 16 août 1918, Le Balkan, navire de la compagnie Fraissinet, qui effectue la traversée de Marseille à Bastia, est torpillé au large de Calvi par un sous-marin (U-Boot) Autrichien. Sur les 519 passagers (dont 300 militaires arrivant en permission dans leur familles), seulement une centaine ont survécu. Cette tragédie est une des plus importantes et des plus douloureuses de l'histoire de la Corse.

 

Septembre

Une épidémie de grippe espagnole s'abat sur la Corse. Les premiers cas sont identifiés à Corte, mais des milliers de personnes sont atteintes, essentiellement dans les villages de l'intérieur. Malgré les dispositions draconiennes qui sont prises (on envoie dans les zones touchées de grande quantités d’aspirine, on prévoit l’usage de cercueils en plomb, on suspend pendant deux mois les lignes maritimes entre Corse et continent) cette maladie fera des ravages pendant des semaines. En l'absence de statistiques officielles, le nombre de victimes a été évalué à deux ou trois mille. On parle même de 6000 morts.

 

 

1921

 

15 mai 1921

Parti d'Odessa avec, avec à son bord, 3800 réfugiés fuyant le régime Bolchévique, le paquebot à vapeur, transport de troupes, le Rion, dont la destination finale devait être le Brésil, est victime d'une avarie de moteurs et jette l'encre dans la baie d'Ajaccio. Un comité d'aide et de secours se forme aussitôt à l'initiative de la présidente de la Croix-rouge et du banquier François Lanzi.

 

1923

 

10 janvier

Un hydravion faisant le trajet sur la ligne Antibes-Ajaccio créée en novembre 1921, s’écrase sur la montagne près de Villanova. Il y a 4 morts (le pilote et 3 passagers dont une femme) et 1 survivant.

L'hydravion A-E.1 B, bimoteur, ayant quitté Antibes. ce matin, à 8 h.18, avec trois passagers, est tombé à 10 h. 30, de quinze cents mètres de hauteur sur la pointe Lisa. entre le col Carbinacco et Vava, à 10 kilomètres au nord-ouest d'Ajaccio. Les trois passagers, M. et Mine Jeffreys et M. Micking, tous de nationalité anglaise, ainsi que le pilote Denoyelle ont été tués. Le radiotélégraphiste Melpelle a été grièvement blessé. Il a la jambe gauche cassée et la mâchoire inférieure fracturée. Par suite du manque de téléphone dans les villages environnants, la gendarmerie et le parquet ont été prévenus par un paysan. Le blessé a été transporté à l'hôpital civil d'Ajaccio. L'accident serait dû à la rupture d'une aile qui, en se détachant, provoqua la chute de l'appareil. (Le petit Journal - édition du 11 janvier 1923).

 

21 décembre

Après avoir décollé de Cuers dans le var, le 18 décembre 1923 pour une sortie d'exercices et d'études, d'une durée prévue de 72 heures, en Algérie, le 21 décembre, vers 2h30 du matin, alors qu'il se trouve entre la Sicile et la Tunisie, le zeppelin LZ114, un dirigeable construit par la marine Allemande, cédé à la France au titre de réparations de dommages de guerre et rebaptisé Dixmude en l'honneur des fusiliers marins morts en défendant la ville Belge du même nom, affronte une véritable tempête et la foudre frappe le dirigeable à 2000 m d'altitude. Le ballon en flamme tombe à la mer ne laissant aucune chances aux 50 personnes qui se trouvent à son bord.

Une semaine après la catastrophe, la mer rejettera deux corps : celui du commandant, le lieutenant de vaisseau Du Plessis de Grenédan et celui du quartier-maître radio. Le 16 janvier 1924 en la cathédrale d’Ajaccio la Corse rendait un hommage au lieutenant de vaisseau Sylvestre Antoine Marcaggi, commandant en second du Dirigeable, disparu dans cette tragédie et le 7 février 1926 on inaugurait un monument à sa mémoire.

Le Dixmude mesurait 226 mètres de long, 24 mètres de large et 28 mètres de haut. son volume était de 68500m3 et sa propulsion était assurée par un moteur de 260cv qui lui permettait d'atteindre une vitesse de 77kms/heure. Cependant sa mise en œuvre au sol nécessitait la présence de 250 hommes environ.

Voir les articles parus dans Le Petit Parisien (journaux des 23/12/1923 au 07/01/1924.

 

1927

 

8 février

En ce début de février, la Corse, surtout celle de l'intérieur, subit d'importantes chutes de neige accompagnées de vents violents.

A Felce, en Castagniccia, la couverture neigeuse atteint 3 mètres. Des avalanches se déclenchent sur le versant Ouest du San Petrone : la première se produit le 8 février à 10 heures et touche le hameau de San Lorenzu faisant 2 morts. La seconde avalanche se produit à 12h30 et détruit le hameau de Tigliola près du col de Prato faisant également 2 morts (une mère et sa fille). Mais c'est dans le massif du Renoso, plus précisément à Fornaccia, près du col de Verde, que se produit la catastrophe la plus meurtrière : ce 8 février à 4 heures du matin une avalanche emporte la cabane en bois occupée par 17 bûcherons italiens et cause la mort de 13 d'entre eux. Les corps des malheureuses victimes ont été inhumés au cimetière de Cozzano.

 

Hiver

Dans le brouillard et sous un fort orage, un hydravion s'écrase dans la mer aux environs de Capo-di-Muro. On ne retrouvera jamais aucune trace des trois passagers.

 

1929

 

18 septembre

Dans le village d'Ocana près d'Ajaccio, sous un violent orage, le grossissement d'un ruisseau provoque un éboulement qui emporte trois maisons et cause la mort de deux enfants par noyade.

Le 18 août 1944, la même catastrophe encore plus meurtrière, se répète. (voir plus loin).

 

1932

 

21 avril

La voûte de la salle d'audience et le toit du palais de justice de Bastia, s'effondrent brusquement pendant un procès d'assises. Cette tragédie causera la mort de 17 personnes et fera des dizaines de blessés.

 

1934

 

03 février

Du 1 au 4 février 1934, une très importante tempête de neige s’abat sur la Corse. Un peu partout, des avalanches emportent des maisons ou des villages entiers. A Vizzavona, une coulée de neige ensevelit une équipe d’ouvriers travaillant au dégagement du tunnel, faisant 9 victimes. A Ortiporio, en Castagniccia, 37 habitants surpris dans leur sommeil périssent sous une avalanche.

Les destructions et les victimes sont nombreuses, les voies de communication sont coupées et certaines parties de l’île ne peuvent être atteintes que par la mer. L’armée est mobilisée.

 

1943

 

19 mai

Le paquebot Général Bonaparte, de la compagnie Fraissinet, en provenance d'Ajaccio est torpillé au large de Nice par le sous-marin Anglais Sportsman qui l'avais pris pour un navire ennemi. Sur les 68 membres de l'équipage et les 199 passagers (parmi lesquels une garde armée Italienne chargée de protéger le navire), 137 personnes seront sauvées.

 

23 novembre

Le 23 novembre à la nuit tombée, naviguant sur une mer démontée, le patrouilleur Marie-Mad, un chalutier requisitionné pour effectuer des missions de dragage, effectue une surveillance à la pointe de l'Isolella lorsqu'il saute sur une mine et disparait emportant avec lui les 25 hommes de l’équipage. Seul René Scenet, resté à terre, sera le seul survivant. Le 17 décembre, un service funèbre se déroule à la chapelle des Grecs. Il est suivie d’une cérémonie présidée par le commissaire de la Marine à la mémoire des marins disparus devant une stèle en granite érigée au cimetière marin d’Ajaccio.

 

1944

 

10 mai

Un B25 de l’armée Américaine s’écrase à la Punta di Monacu, près de Bonifacio. Les 5 occupants sont tués.

 

12 juillet

Un P47 Thunderbolt s’écrase à Peru-Casevecchie au cours d’un entraînement. Son pilote est tué.

 

31 juillet

Le Lightning P38 F5-B d'Antoine de Saint-Exupéry s’abîme en mer au large des côtes de Provence. Il avait quitté Borgo (Haute-Corse) vers 8h30 en direction des Alpes pour une mission de reconnaissance et d'observation photographique en vue de préparer le débarquement des alliés.

 

18 août

A Ocana, après un violent orage et une importante crue, des tonnes de rochers dévalent la montagne San-Petru emportant tout sur leur passage et causant la mort de huit personnes. Au coeur du village, un énorme bloc sur lequel est inscrite la date du 18 août 1944 témoigne de cette tragédie.

 

1945

 

23 février

Le 23 février 1945 à 15h30, un wagon de huit tonnes d'explosifs en cours de chargement fait explosion en gare d'Ajaccio. Le bilan est dramatique. on dénombre vingt-quatre morts dont les huit militaires qui effectuaient le chargement, dont les corps, complètement déchiquetés, ne pourront être identifiés, deux cents blessés, plusieurs immeubles sinistrés de Castelvecchio à la place Abbatucci. Sur les quais de l'Amirauté, les ateliers de la marine sont gravement endommagés et onze marins sont morts.

 

10 mars

Dans la commune de Santa-Maria-Di-Lota, un hydravion Supermarine Walrus de l’armée Française heurte la montagne. Les 4 occupants sont tués. Il s'agit du au Maître Pilote Adrien Devoir, du matelot mitrailleur bombardier Jacques Puchu de l'Escadrille 4S et de leurs deux passagers, le second-maître mécanicien François Rubini et le quartier-maître canonnier Louis Leonardi de l' unité marine d'Ajaccio.

 

1948

 

27 mars

Ce samedi vers 8h30 h, un avion quadrimoteur Bristol venant de la Nouvelle Delhi, à destination de Londres, s’écrase à 2400 mètres d’altitude, sur les pentes du Monte Cardu, dans la région sud de Corte aux environs de Venaco. Les 19 passagers périssent carbonisés. Les restes des 19 victimes sont déposés dans la chapelle Sant’Eliseu.

 

1955

 

15 septembre

A 21h30 environ, malgré de mauvaises conditions météo, 2 avions bombardiers-torpilleurs Avenger (TBM-3W 9F-13 et TBM-3S2 9F-6) qui effectuent un vol d’entraînement, s’écrasent sur les pentes de la montagne à 1700m d’altitude, près de Zicavu. Les 7 membres d’équipage qui composent la patrouille sont tués.

 

1957

 

18 novembre

A Ajaccio, vers 17 heures, un immeuble de 7 étages s’effondre 16 rue Fesch, côté mer. Par miracle, il n’y a aucun mort ni aucun blessé. Les miraculeux rescapés se souviendront des deux téméraires qui avant l'arrivée des pompiers bravèrent le vide béant produit par l'effondrement pour gravir les étages et les sauver : Jean Poionovo et Michel Castagnoli.

 

 
1959  

Eté

Au cours de l'été, à Bocognano, un violent orage sur le massif du Migliarellu provoque le gonflement du torrent de La Ricchiusa qui emporte de jeunes scouts dont quatre périssent.

 

1962

 

29 décembre

Un avion quadrimoteur Boeing "Stratoliner" 307 F-BELZ, de la compagnie Air-Nautic à destination de Nice, avec à son bord deux équipes de joueurs et joueuses du Basket-Ball Club Bastiais décolle de Bastia à12h49 pour faire escale à Ajaccio. En raison des mauvaises conditions atmosphériques et volant trop bas, l'appareil s’écrase à 2300 mètres d'altitudes sur les flancs du Monte-Renosu à 13h08 environ. Le lieu de la catastrophe ne sera atteint que le 31 décembre et parmi les débris épars sur un rayon de 200 mètres les sauveteurs découvriront les restes des victimes. Le dernier cops ne sera retrouvé que le 26 août, un an après. Les 25 membres des 2 équipes, les accompagnateurs et entraîneurs, les 3 membres de l’équipage et un enfant de 3 ans,  fils de la responsable technique de l'équipe féminine, ont été tués. Sur le 25 morts, 11 seulement seront identifiés.

 

1968

 

11 septembre

La caravelle SE 210 du vol 1611 opéré par Air France à décollé à 10h05 d'Ajaccio à destination de Nice. Quelques minutes avant son atterrissage elle s’abîme en mer au large du Cap d’Antibes à 10h33, tuant les 89 passagers et les 6 membres de l’équipage présents à bord.

13 enfants, plusieurs personnalités, des familles entières ont trouvé la mort dans une catastrophe qui endeuille toute la Corse. Quelques heures à peine après la chute de l'appareil, des corps déchiquetés sont retrouvés et ramenés à Nice.

Selon les experts, un incendie s'est déclaré suivi d'une explosion ... c'est la version officielle ; mais certains témoins estiment que l'accident aurait été causé par un tir de missile venant de la base aérienne de Toulon et que les vraies raisons ont été occultées par le gouvernement français.

Depuis presque 50 ans les familles des victimes se battent toujours pour que la vérité soit faite sur cette catastrophe.

Au cimetière marin d'Ajaccio, une chapelle "in memoriam"  sur la façade de laquelle sont inscrit les noms des victimes, rappelle cette tragédie.

 

03 octobre

Le 3 octobre 1968, l’armée de l’air a perdu dans les montagnes de la Castagniccia, deux pilotes expérimentés qui venaient s’entraîner avec leur escadron de chasse 2/13 ALPES sur le champ de tir de Diane. La mission sur la Corse aurait dû se terminer quelques jours plus tard.  Mais à 16h05, deux Mirages échappent au contrôle radar et s’écrasent contre la paroi rocheuse. Les habitants de la commune de Piazzole d'Alesani se souviennent encore du fracas assourdissant du crash. Les recherches pour retrouver les pilotes s’organisent mais il n’y a plus d’espoir lorsque dans la soirée les débris des 2 aéronefs sont localisés. Le lieutenant Perenne avait 27 ans, il était célibataire. L’adjudant Jacquemin, également âgé de 27 ans, était marié et père d’un enfant de 3 ans, Jean-Cédric.

 

1969

 

17 février

Une dramatique avalanche se produit à la station d'hiver d'Asco. 12 collégiens du C.E.G de Calvi, âgés de 13 à 15 ans, sont ensevelis sous la coulée de neige qui emporte un chalet. 4 morts et des blessés sont péniblement dégagés par les équipes de secours composées de civils, de gendarmes et de légionnaires du 2e REP de Calvi.

 

  1974

 

24 septembre 1974

De violents orages s'abattent sur la région de Corte. Vers 0h30, une vague de cinq mètres de haut déferle sur les berges du Tavignanu qui sort de son lit à Baliri et emporte huit jeunes campeurs allemands (5 hommes et 3 femmes) qui avaient imprudemment monté leurs tentes au bord de la rivière. La rapidité et la force de la crue ne leur aura laissé aucune chance de survie. 

 

1976

 

26 septembre

Ce matin là, Marie Ruggieri monte aux bergeries de Melza pour ravitailler ses deux frères, Xavier, 54 ans et Pasquin, 55 ans qui gardent leurs chèvres la haut à plus de 1700 mètres d'altitude. Lorsqu'elle arrive devant le refuge, elle découvre les cadavres ensanglantés des deux hommes et s'enfuit en criant pour prévenir les habitants et les gendarmes de Bustanicu qui montent aussitôt vers la Melza. Les deux bergers ont été sauvagement assassinés à coup de fusil et de baïonnette. Une battue est organisée pour retrouver le meurtrier qui sera finalement découvert dans la plaine de San-Giulianu par les gendarmes de Cervioni, le 28 septembre. C'est un légionnaire déserteur de 19 ans, Warner Larevic.

Ce drame donnera lieu à des manifestation pour exiger le départ de Corse de la légion étrangère.

 

25 octobre

A Vivario, de fortes précipitations entraînent d'énormes coulées de boue qui causent la mort d'une personne et emportent plusieurs maisons.

 

1980

Ooctobre-novembre

La Castagniccia est sinistrée. Un mois plus tard, c’est aux plateaux et aux hautes vallées de Bocognano de subir des orages diluviens : ponts, routes et voie ferrée sont coupés. L’aéroport d’Ajaccio est inondé et le trafic aérien interrompu.

 

1981

 

1er décembre

Ce matin la, il fait un temps épouvantable sur la Corse, le vent souffle en tempête depuis 36 heures et le plafond nuageux est très bas. Peu avant 9 heures, en approche finale vers l'aéroport d'Ajaccio, un DC 9 super 80 YU-ANA, charter yougoslave de la compagnie Inex Adria Aviopromet, affrété par l’agence de voyage Kompas, et en provenance de Ljubljana, s'écrase contre la crête granitique du mont San-Pietro (commune de Petretu-Bicchisanu) à 1300 mètres d'altitude, tuant la totalité de ses 174 passagers et les 6 membres d’équipage qui avaient été invités à passer cette journée de fête nationale yougoslave sur l'île de beauté.

L'appareil a été déséquilibré en heurtant le rocher de son aile gauche et s'est écrasé dans une chute interminable 800 mètre plus loin et 300 mètres plus bas. Deux aiguilles indiquent l’heure : 8 heures 50, celle où la radio de l’avion s’est tue pour toujours. 101 femmes et 79 hommes ont perdu la vie.

C'est la plus terrible catastrophe aérienne qu'ait connue la Corse et aussi une des plus meurtrières de celles recensées de par le monde.

 

1982

7-8 novembre

La Solenzara connaît la plus forte crue jamais enregistrée, causant des dégâts colossaux.

 

1987

 

17 juin

A Ajaccio, Jean-Paul Lafay, vétérinaire, président de l'association d'aide aux victimes du terrorisme, qui avait déjà été victime d'un attentat à Corte le 31 décembre 1982, est assassiné par un tireur embusqué, à sa sortie des studios de FR3-Corse après avoir participé en direct avec des nationalistes, à un débat sur la violence dans l'île.

 

1992

 

5 mai

A Furiani, l'effondrement d'une tribune du stade Armand-Cesari  lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, provoque la mort de 18 personnes et blesse 2357 spectateurs.

 

1993

 

du 31 octobre au 02 novembre

La Toussaint de l'année 1993 rappelle un épisode des plus meurtriers de ces dernières années. Toute la façade Est de Aliso, Malpergo, Tora Vescovato est en proie aux inondations. Les dégâts sur la plaine orientale sont importants et la RN 198 est coupée en plusieurs endroits. A Solenzara, la situation est catastrophique. 160 communes sont sinistrées. Le bilan est lourd : 9 morts, plus de 200 sans-abris et plus de 2 milliards de francs de dégâts.

 

1994

 

17 juillet

A Ajaccio, en début d'après-midi, un appareil Beechcraft 90 de la Sécurité civile qui effectue des reconnaissances sur les feux de forêt depuis le début de la saison est victime d'une panne de moteur et s'écrase sur la plage de Capitello au milieu des baigneurs. Le bilan est tragique : 3 morts (le pilote et le copilote de l'avion et  une jeune ajaccienne allongée sur le sable) et 3 blessés graves (un couple de vacanciers et leur bébé).

 

1996

 

11 avril

Il est un peu plus de 15 heures lorsqu'un appareil de la société Hélidan de type "alouette", affrété par EDF, est en opération de surveillance sur le réseau électrique de la commune de Conca, sur la bande littorale et plus exactement à Tarco, lorsque pour une raison inconnue il accroche un câble à haute tension et s'écrase en quelques secondes une centaine de mètres en contrebas. Ses 4 occupants sont tués sur le coup.

 

01 juillet

Il est environ 16h15, lorsque sur le vieux port de Bastia, devant la société Corse Gardiennage Service,  un attentat à la voiture piégée dont le détonateur a été déclenché à distance, fait un mort (Louis Lorenzi, membre de l'exécutif de A Cuncolta) et deux blessés dont un gravement (Carlu Pieri et Dumé Renucci). Une quinzaine de passants sont également touchés et de nombreux véhicules en stationnement sont détruits.

 

1998

 

6 février

A Ajaccio, ce vendredi vers 21h, après avoir déposé son épouse et garé sa voiture, alors qu'il se rend à pied au théâtre Kallisté, le préfet Erignac est atteint mortellement par trois balles de pistolet. Cet assassinat jette la consternation dans l'île.

 

2002

 

02 septembre

A Ponte-Leccia, à la sortie du tunnel de Poggiu di Venacu, le train circulant dans le sens Ajaccio-Bastia heurte une vache et son veau. Il n’y a pas de victimes, mais les deux animaux en divagation sont tués.

 

2005

 

mars

Plus de 20.000 personnes sont privées d'électricité en Corse en raison d'un hiver rigoureux et de la vétusté des centrales thermiques. L'île subit pendant trois semaines des coupures sans précédent malgré des générateurs que l'on a du faire venir en urgence du continent.

 

 

27 mai

A Francardu, vers 19h30, le train en provenance d’Ajaccio et le train en provenance de Bastia entrent en collision frontale entre la gare de Francardu et celle de Ponte-Leccia. L’accident, que l’enquête déterminera reste imputable à une erreur humaine et fait 14 blessés.

 

2007

 

21 novembre

A Francardu, une nouvelle collision frontale entre deux rames, fait 30 blessés. Ce jour-là, le train n°2 venant de Corte devait s’arrêter sur l’EPL (courte voie d’évitement reliée à la voie unique par deux aiguillages talonnables) de Barchetta pour laisser passer la rame n°3 venant de Bastia.

 

 

2008

 

21 février

A Ajaccio, dans la vieille ville, tout près de la cathédrale, au 7 rue Notre Dame, vers 12heures, plusieurs étages d'un immeuble ancien s’effondrent les uns après les autres sans faire de victimes. Une dame de 76 ans, qui s'était retrouvée prisonnière au troisième étage, échappe par miracle à la mort.

 

13 octobre

A l'Îsula Rossa, vers 18h00, alors qu’il effectue un demi-tour sur le parking d’un hôtel du port, le dernier wagon du petit train automobile utilisé par les touristes, se retourne. Une femme de 70 ans meurt écrasée et 14 personnes sont blessées.

 

2009

 

25 avril

Parti de Ponte-Leccia avec à son bord une jeune femme enceinte qu'il transporte à l'hôpital de Bastia, un hélicoptère Dragon 2B de la sécurité civile est happé par des vents violents  alors qu'il se trouve en plein brouillard, entre Murato et le col de San Stefano. Sans visibilité, il heurte la paroi de la montagne et s'écrase au sol, sur la commune de Rutali, vers 19h30. Philippe Metais (pilote), Michel Lopez Guia (mecanicien), Michel Salmon (medecin), Justine Gressler et son nouveau-né Leo, périssent dans l'accident.

 

2011

 

07 juillet

La Corse, Marseille,  le Var et les Alpes-Maritimes sont frappés à 21h21 par un séisme d’une magnitude 5.5 dont l’épicentre est situé à environ 107 km à l’Ouest d’Ajaccio.

 

 

2014

 

28 mai

Sur le chantier de la déviation de Propriano, le mur de soutènement du tunnel en cours de percement sur la commune de Viggianellu, s’effondre vers 19h00 sur une équipe d'ouvriers. On déplore un mort et sept blessés dont un grave.

 

12 juillet

En début d’après-midi, vers 13h, un avion de tourisme Piper PA 28 avec trois personnes à bord au départ de Calvi et à destination d’Italie, heurte la montagne de Cima Musella quelques instants après et s'écrase  dans les environ d’Urtaca. Ses occupants sont tués. Les mauvaises conditions météo semblent être la cause probable de l’accident.

 

2015

 

10 juin

Ce Mercredi vers 15h, un violent orage éclate sur la montagne corse. Le massif du Cinto, le point culminant de l’île à 2.706m, est balayé pendant plus d’une heure par des trombes d’eau, de fortes averses de grêle et des vents violents. A 15h07, le centre des secours de Bastia reçoit un appel de détresse d’un groupe de randonneurs qui se situaient près d’un cours d’eau en crue dans cirque d'I Cascittoni, appelé aussi «cirque de la solitude», au-dessus du village d’Asco. Quelques minutes plus tard, ils sont emportés par un glissement de terrain et des éboulements. On dénombre 7 morts et trois blessés. A Mansu, une stèle rappelle cette catastrophe.

 

2017

 

12 septembre

Au environs de 14h30, un bimoteur transportant quatre passagers s'écrase près de la piste de l'aérodrome de Ghisonaccia. Les deux couples originaires d'Alsace, ainsi qu'un chien, n'ont pas survécu au crash. Le petit avion de tourisme avec décollé de l'aérodrome de Cannes en début d'après midi.

 

2018

 

01 août

Dans la rivière du Zoicu, près du village de Soccia, 12 randonneurs adeptes du canyoning et leur guide, décident de pratiquer leur sport favori alors que le temps est à l'orage. Devant les difficultés rencontrées pendant la descente 6 personnes renoncent mais les 7 autres décident de continuer. C'est alors qu'une vague va les surprendre. Un père et son fils sont rapidement secourus mais cinq autres personnes sont emportées par la rivière en crue et périssent noyées. Avec cinq morts, cet accident de canyoning est l'un des plus meurtriers en France depuis 1990.

 

2023  

12 octobre

Quelques minutes après avoir décollé de l'aérodrome de Tavaria (Propriano) vers 17h45, un petit avion de tourisme transportant quatre passagers, deux femmes et deux hommes âgés entre 40 et 50 ans, s'écrase dans le golfe du Vaincu à proximité du Capu Laurosu, coûtant la vie à ses quatre occupants.

 

A compléter et à suivre ....

 

 

 

 

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Dernière mise à jour pour cette page : 06 novembre 2023